Soumis par tamanoir46 le
Travaux de Janvier
Veiller à ce que les toits soient bien en place, surtout après tempêtes ou grands vents. En cas de neige, dégager légèrement les entrées pour assurer une bonne aération intérieure.
Travaux de Février
Travaux de Mars
Travaux d’Avril
Au rucher :
Effectuer une visite générale des ruches dés que la température est suffisante. A cette saison, les abeilles sont moins agressives et plus faciles à manipuler. Les colonies doivent avoir déjà quatre à six cadres de couvain bien garnis. Vérifier que :
- Le couvain est en bonne santé
- La reine a une ponte régulière et suffisante
- L’état des provisions est satisfaisant
Retirer les cadres vides et moisis qui peuvent se trouver en rive. Les remplacer par des cadres sains. Ne pas introduire des cires gaufrées dans la grappe, mais les placer contre la paroi le cas échéant.
Procéder au nettoyage des plateaux encombrés par les déchets et cadavres accumulés au cours de l’hiver.
Pose des hausses sur les colonies populeuses
Faire cette visite le plus rapidement possible pour éviter le refroidissement du couvain.
Nourrir les colonies nécessiteuses. Procéder à un nourrissement spéculatif pour les ruches insuffisamment développées 300 grammes de sirop à 50% de sucre, tous les 2 jours.
Les ruchettes ayant hiverné sur 5 ou 6 cadres doivent être logées dans des ruches normales, en temps voulu, afin d’éviter le blocage de ponte de la reine et l’essaimage qu’il provoque.
A l’atelier :
Procéder aux préparatifs en vue de la récolte : visite des hausses, remplacement des bâtisses en mauvais état.
Travaux de Mai
Les hausses doivent être posées dés que le corps de ruche est entièrement occupé par les abeilles. Ne pas mettre les hausses trop tôt, afin de ne pas refroidir le couvain et gêner ainsi le développement des colonies. N’ajouter une hausse que si la première est presque entièrement garnie.
Donner le plus de passage possible aux abeilles en agrandissant l’entrée des ruches, en grillageant le plateau de fond, pour augmenter et faciliter la ventilation.
Veiller à la sortie des essaims naturels, qui partent généralement dans les premiers jours de la miellée.
Procéder à l’élevage de jeunes reines pour être à même de remplacer les reines âgées ou défaillantes, dans quelques semaines. Effectuer cette opération à partir de la meilleure colonie, en se basant sur les principaux critères suivants : rendement, santé, douceur.
S’il y a eu miellée sur le colza, procéder à l’extraction de la récolte dés la dernière fleur tombée, car ce miel durcit très vite et il est ensuite impossible de le récupérer sans faire fondre les rayons.
A l’atelier :
Tenir prêt le matériel indispensable au ramassage des essaims et à leur logement. Préparer les ruchettes d’élevage pour les reines.
Travaux de Juin
L’apiculteur avisé fera une première récolte dés que les acacias et les tilleuls seront défleuris. Ils auront ainsi un miel clair qui sera bien plus apprécié que celui de juillet, dans lequel on peut trouver du miel de châtaigner dont l’odeur forte et le goût particulier ne plaisent qu’a certains.
Les hausses récoltées seront mises à lécher, le soir à la nuit tombante, sur les ruches. Les abeilles les tiendront en bon état et les rempliront peut être si la saison est bonne, voir exéllente.
La récolte de juin étant faite, procéder à l’essaimage artificiel pour former de nouvelles colonies. Les ruches sont pleines d’abeilles qui vont ralentir leur activité. Prendre deux cadres de couvain avec les abeilles dans une ruche, deux dans une autre, les réunir dans une ruchette. Greffer une cellule de reine operculée provenant de l’une de vos meilleures ruches orphelinées, et ce, après que la ruchette ait été 48h en cave. Nourrir abondamment. Ces essaims donneront d’excellents résultats l’année suivante.
Procéder au remplacement des reines défectueuses en orphelinant, puis en greffant, 48h plus tard, une cellule de reine operculée ou en introduisant une reine de choix.
Travaux de Juillet
La miellée se fait plus rare, les abeilles deviennent agressives.
Surveiller les colonies faibles et les essaims de l’année. S’il y a peu d’apports, il faudra leur donner quelques kilos de sucre pour les aider à se développer.
Ne pas leur laisser un passage trop important, mais réserver une entrée facile à défendre contre les pillardes qui faute de miellée, cherchent à attaquer les ruches faibles.
Retirer les pièges à essaims que vous avez pu disposer.
Ranger les cadres inutilisés après les avoir traités pour les protéger de la fausse teigne.
A cette saison, elle se propage facilement et les rayons abandonnés, les ruches sans abeilles sont vite la proie de ces parasites.
Mettre la récolte en pots. Par exemple par temps chaud, le miel coule mieux et l’opération se fait plus rapidement.
Profiter des longs jours ensoleillés pour faire fondre la cire (vieux rayons, opercules, déchets divers) dans le cèrificateur solaire, si vous utilisez ce procédé.
Veiller à ce que les abeilles aient à proximité l’eau qui leur est indispensable pour défendre l’intérieur de leur ruche contre la chaleur extérieure.
Attention aux guêpes et frelons qui, en cette période, commencent à devenir nombreux. Ils peuvent par leurs prélèvements incessants de miel et d’abeilles, arriver à détruire les familles trop faibles pour se défendre.
Rechercher les nids et, le soir venu, les supprimer en les asphyxiant ou en les traitant avec un insecticide puissant.
Travaux d’Août
En procédant de cette façon, les abeilles devront loger dans le corps de ruche le peu qu’elles pourront amasser en cette période, et cela présentera deux avantages :
L’un pour l’apiculteur qui aura moins de sucre à donner pour l’hivernage,
L’autre pour les abeilles qui auront du bon miel à disposition durant la mauvaise saison et ne s’en porteront que mieux.
Le moment est venu de traiter contre les varroas.
A l’atelier :
Effectuer des vérifications fréquentes de l’état des rayons rangés en réserve
Traiter contre la fausse teigne si cela est nécessairePasser en revue les nourrisseurs, qui bientôt, devront être mis en place pour compléter les provisions d’hiver.
Préparer les coussins devant préserver les colonies contre le froid.
En vacances :
Observer les ruchers des régions traversées. Documentez vous sur l’apiculture dans les zones visitées. Vous tirerez profit des informations que vous aurez ainsi glanées au fil des kilomètres.
Travaux de Septembre
Vérifier l’état des provisions, il faut de 15 kilos à 18 kilos de réserves aux colonies pour passer la mauvaise saison. Les familles dont le stock est nul ou insuffisant doivent recevoir un nourrissement d’appoint. Le sirop est à donner dans les délais les plus courts, afin que les abeilles aient suffisamment de temps pour l’emmagasiner et profitent, pour ce faire, des nuits encore douces. Nourrissement massif composé de 6 kg de sucre fondu dans 4 litres d’eau.
Les entrées sont rétrécies, pour éviter le pillage.les colonies orphelines seront remérées si elles sont fortes, ou réunies à d’autres si elles sont faibles.
Ne pas hiverner de familles squelettiques qui vont exiger un abondant nourrissement, elles périront très certainement pendant l’hiver, et qui , si elles atteignent le printemps, végèteront et ne fourniront aucune récolte.
A l’atelier :
Ranger soigneusement les hausses vides et propres. Gratter cire et propolis. Fondre les rayons défectueux.
Avoir des mèches soufrées en réserve contre la fausse teigne.
Travaux d’Octobre
Les jours sont plus courts, les nuits se rafraîchissent,
Veiller à ce que, le nourrissement étant maintenant terminé, les nourrisseurs soient retirés et les trous de passage fermés.
Bien couvrir les plafonds avec sacs, journaux ou coussins, de manière à protéger les occupants du froid.
S’assurer de la stabilité des supports, qui seront mis à l’épreuve, au fil des années, par la pluie et le vent.
Placer devant les entrées, les grilles qui interdisent l’accès de la ruche aux rongeurs, qui aiment passer l’hiver dans un local ou ils trouvent chaleur et nourriture, au grand détriment de leurs hôtes.
Nettoyer les abords. Enlever tout ce qui pourrait choir sur les ruches ou les frapper en cas de vent (branche ou autre) de façon que les habitants ne soient pas dérangés pendant la période de repos.
A l’atelier :
Vérifier tout le matériel vide, après nettoyage sérieux. Effectuer une désinfection s’il y a eu maladie, ou même seulement présomption.
Séparer le matériel directement utilisable de celui devant être réparé avant nouvel emploi. La remise en état devra être faite durant les mauvais jours, afin que tout soit prêt pour l’emploi au printemps.
En cette saison la fausse teigne fait encore des dégâts. Des chenilles ont pu naître depuis le stockage. Un dernier traitement constituera une sécurité.
Travaux de Novembre
Au rucher :
En novembre, il faut penser au débroussaillages, aux abattages d’arbres gênants. Les ruches, sans être exposées au grand soleil, doivent être largement dégagées.
C’est également le moment de penser aux plantations d’arbres et de haies. Les brises vents sont très utiles. En protégeant les ruches contre les violents courant d’air, ils diminuent la consommation hivernale et favorisent l’élevage printanier.
Planter des espèces mellifères ou donnant du pollen, en choisissant, de préférence, celles fournissant très tôt en saison ou à une période pauvre en ressources. Ainsi les abeilles auront, à courte distance de quoi butiner.
Rassembler les documents, notes et renseignements divers provenant des observations faites au cours de la saison.
Classer livres et revues parus dans l’année.
Faire un petit répertoire des principaux renseignements auxquels vous pourrez avoir à vous reporter ultérieurement.
Travaux de Décembre
Surveiller les ruches après grands vents, tempêtes ou chutes de neige.
Terminer les travaux de débroussaillage, abattage ou plantation
Effectuer les transferts de ruches, en profitant d’un temps sec et froid, mais sans que le thermomètre passe 1 ou 2 °C sous zéro. N’ouvrir les ruches (l’entrée), qu’a la suite d’un repos assez long, lorsque les abeilles auront retrouvé leur calme, de manière que les abeilles ne soient tentées de sortir et d’être paralysées par le froid.
A l’atelier :
A la Maison :
Régler les cotisations syndicales, les réabonnements aux revues et journaux apicoles.
Faire le bilan de l’année. Examiner les rendements par ruche, par rucher, et en tirer les conclusions qui s’imposent en matière de sélection ou de transfert de ruches.
Prévoir les petits approvisionnements en fil, cavaliers, cire gaufrée, combustible pour l’enfumoir, qui seront nécessaires en début de saison.
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